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ATHENES MARS 2024
Après une visite à notre oncle Gaston à Mandelieu, nous avons gagné Athènes. En tout depuis Nantes, 4 avions, Nantes-Nice, Nice-Rome, Rome-Athènes, et enfin Athènes-Sitia. C’était un peu fatigant, surtout les attentes en aéroport et particulièrement, lors d'une correspondance à Rome de 4 heures. C'est toujours un bonheur d'atterrir sur le petit aéroport de Sitia où l'on descend de l'avion directement sur le tarmac pour rejoindre à pied les bâtiments.
A Athènes, nous avons profité de la correspondance pour passer une soirée dans un quartier que nous aimons particulièrement, Pangrati, et une matinée de découverte d'un lieu que nous ne connaissions pas. Il s'appelle Anafiotika et fait partie du quartier de Plaka sous l'Acropole, le mont le plus célèbre d'Athènes où est situé le Parthénon. La photo-titre de cet article montre une affiche touristique dans l'encadré de laquelle on peut voir une reconstitution du Parthénon au temps de Périclès. Comme tous les temples grecs, il était peint et les ruines que nous admirons ne permettent pas de s'en rendre compte. Je me demande si j'aurais aimé, tant les ruines possèdent leur charme propre.
Le soir alors que nous nous rendions vers un restaurant à la déco un peu baroque que nous aimons particulièrement, Μαγεμένος Αυλόσ La Flute Enchantée, nous avons vu de jolis jets d'eau multicolores, qui en fondu-enchainé passent d'une couleur à l'autre de manière cyclique.
Μαγεμένος Αυλόσ (Magemenosos Avlos) est un restaurant-cabaret dont le patron qui a dépassé notre âge ressemble à Bruno Coquatrix, un homme charmant toujours tiré à quatre épingles qui parle Français, comme les gens de sa génération qui l'apprenaient en première langue étrangère au lycée.
Tous les soirs des musiciens et chanteurs se produisent. Pour nous c’était un pianiste et une chanteuse.
Le lendemain matin, nous avons visité un quartier peu étendu au sein de celui de Plaka, Anfiotika, dont on dit que c'est une île dans la ville, ou encore les Cyclades à Athènes. Son nom, diminutif d'Anafi, vient de cette île toute petite des Cyclades. Elle était peuplée de tailleurs de pierres très réputés que les Athéniens avaient sollicités au cours du 19° siècle pour reconstruire Athènes largement détruite lors des batailles de la guerre d'indépendance contre les Ottomans (qui n'a finalement pas abouti à une république). Les rues de ce quartier sont très étroites et ne permettent pas aux voitures d'y pénétrer.
On y trouve un monastère et son église de style byzantin où quelques moines vivent encore comme celui de la photo, qui dort paisiblement sous l'ombrage du cloître.
Une autre curiosité à Anafiotika : près de la maison d'un peintre disparu, on trouve des peintures sur des pierres qu'on voit ci-dessous en gros-plans.
Ces mini-fresques sont difficiles à débusquer comme on peut le voir sur la photo suivante. Mais dès qu'on en a repéré une, l’œil s'exerce à voir les autres de proche en proche.