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Stanislas Engrand

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14 Oct 2024

AURORES ET LEVERS DE LUNE (en cours de rédaction)

Je suis lève-tôt, ce qui me donne l'occasion de voir tous les matins le lever du soleil en cette saison depuis notre terrasse orientée à l'est. J'en publie ci-après quelques photos. C'est difficile d'obtenir un bon rendu avec l'appareil du smartphone d'autant que j'ai utilisé le zoom. Mais je trouve quand même ces photos intéressantes.

Autres photos, celles d'un lever de lune, depuis notre terrasse aussi. Le contraste entre les deux levers est toujours saisissant. La lune ne se signale pas avant d'apparaître. C'est un surgissement discret contrairement aux flamboyantes aurores du soleil qui colore l'horizon bien avant d'apparaître depuis la blancheur de l'aube jusqu'à l'aurore puis à son surgissement éblouissant.

Notre séjour à Sitia touche à sa fin. Jeudi prochain nous prenons l'avion pour Nantes avec le Japon en ligne de mire où nous partirons le 3 novembre prochain pour un mois.

 

 

 

 

 

 

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05 Oct 2024

Été indien et sauvetage d'une moto

J'aurais pu continuer l’article précédent en écrivant : "octobre et toujours l'été à Sitia". Ce serait vrai malgré le raccourcissement des jours et la petite fraîcheur de la nuit encore présente au lever du soleil. En revanche les journées sont encore magnifiques et les soirées en terrasse de restaurant ou sur la nôtre, douces aussi. Plein soleil. L'eau reste à une température proche de 25°. Les jours se suivent et se ressemblent mais rien de monotone pour autant. Changement de lieux, recherche de plages agréables et peu fréquentées. Notamment naturistes car la nudité au soleil et dans l'eau n'est pas juste un déshabillage du corps mais une sensation de continuité avec les éléments. Sensation de bien-être total.

Mais aujourd’hui mon récit est celui d'un sauvetage de moto.

Au mois de mai, le hasard m'avait mis en présence d'une moto abandonnée dans le jardin d'une résidence où nous venions voir un ami. Une "bécane" qui avait été belle, une BMW 650. Elle pourrissait sous un arbre depuis près de deux ans. Bien que choqué, je n'étais pas si surpris que ça car c'est ici monnaie courante. Nombre de crétois abandonnent des choses diverses n'importe où. Souvent en pleine nature. Ils n'ont pas le respect de l'environnement. Un jour en randonnée, nous avons trouvé sur le bord d'un chemin dans une oliveraie, une hotte aspirante de cuisine. La liste est longue, pelleteuses, bulldozers ou autres engins de chantiers qui pourrissement le long d'une route... Ou encore cette voiture que nous avons vue en bon état extérieur (peinture, vitres, etc.) maisdeux pneus à plat, à l'entrée d'un village pendant plus de deux ans. Chose étonnante pour nous, Français, personne n'est venue la désosser jusqu'à ce qu'un jour elle disparaisse. Mais en général les choses ne bougent pas. 

Plus étrange et pour nous très choquant : l'irrespect pour l’environnement. On voit de désastreuses et nombreuses décharges à ciel ouvert. A leur décharge, si l'on peut dire, dans mon enfance (années 50) c'était encore fréquent en France. Pour beaucoup de choses j'ai d'ailleurs l'impression de retrouver ici des pratiques de ces années là.

Paradoxalement on trouve comme dans cet autrefois de mon enfance, des artisans capables de réparer ou restaurer des choses diverses qu'en France on vous dirait irrécupérables. Ainsi pour cette moto, un mécanicien m'a fait un devis de réparation plus que correct, après que sa propriétaire ait donné son accord pour que je l'en débarrasse. Après qu'il l'a remise en marche, le mécanicien m'a proposé de la repeindre, la trouvant moche malgré nettoyage. Nouveau devis très correct. Une semaine après je me remettais à la moto. La dernière que j'avais eue, je l'avais revendues il y a 8 ans. Donc un peu d'appréhension.

Bien sûr comme le vélo, on n'oublie jamais. Néanmoins il m'a fallu prendre le temps de retrouver les bons réflexes de conduite et de m'adapter à cette moto. Auparavant j'avais eu des motos de route, bicylindres, au moteur souple, aisées à conduire malgré un poids plus important. Celle-ci est un "trail", monocylindre, robuste, polyvalent, permettant d'emprunter des pistes ou des routes, voire des chemins à peu près carrossables. Mais ça ne ressemble que de loin à ce que j'ai connu auparavant. Le moteur notamment. C'est un gros monocylindre robuste mais le défaut de ce type de moteur est que ça fait un bruit de ferraille à bas régime. Ca fait 10 jours que je pratique et je commence à m'habituer.

Mais je ne la garderai probablement pas, car même si c'est sympa de ma balader avec, mon dos fatigue plus vite qu'avant et Monique n'a pas envie d'en faire. Mais surtout parce que mon idée en voyant l'épave était de la sauver.

C'était pour moi, comme sauver de la mort un animal de compagnie et l'objectif est atteint.

J'en profite pour remercier ici chaleureusement l'ami dont j'ai parlé, sans qui rien n'aurait été possible. C'est lui qui a eu la gentillesse de s'occuper de tout, trouver le bon mécano et lui amener la moto pendant que nous étions en France. Il se reconnaîtra.

Avant restauration :

 

 

 

 

 

Après restauration :

 




Commentaires


06/10/2024 17:29
Meriem

Beau travail pour un joli résultat ! Contente de te lire, c'est toujours un bon moment de plaisir surtout en ce moment où je suis + ou - clouée à la maison. Grosses bises à vous deux.

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17 Sep 2024

Septembre 2024 et toujours l'été à Sitia

Nous sommes arrivés jeudi 12 dernier au soir et au sortir de l'avion nous avions trop chaud. À Athènes il faisait 32 degrés et 34 à Sitia lorsque nous sommes descendus sur le tarmac.

Nous adorons ce petit aéroport de Sitia. Petit mais quand même capable si besoin d’accueillir des Airbus en haute saison. Mais le gros du trafic est assuré par des avions à hélice, les ATR 42 (42 passagers) qui font des rotations quotidiennes entre Athènes et Sitia. On a l'impression, chaque fois qu'on descend de l'avion, de remonter dans le temps, en parcourant à pied la distance qui sépare l'avion des bâtiments. Pas de passerelles/couloirs ou de bus. On descend de l'avion par l'escalier intégré qui se déploie à l'ouverture de la porte et on marche à pied comme dans les anciens ou très petits aéroports.

 

Un peu plus tard, nous avons retrouvé avec grand plaisir le joli port très animé. La photo de titre a été prise par Monique séduite par les couleurs du soir sur le port de pêche et ci-contre une autre vue du port à partir d'un bar en terrasse.

Eh oui, trop chaud ! Et pendant 3 jours ça a continué avec ces températures liées au vent du sud. Ça nous a demandé une période d'adaptation et une sinusite pour votre serviteur. Mais aujourd'hui, après la journée et la nuit précédentes nuageuses et un petit crachin intermittent, le vent est revenu au Nord. La température est redescendue à 28 degrés, ce qui est plus agréable, surtout que le vent est rafraîchissant.

Inutile de préciser que tous les jours nous nous baignons et pour éviter les touristes encore assez nombreux, nous faisons quelques kilomètres pour aller sur des plages tranquilles. L'eau est à 26 degrés. On n'est vraiment pas malheureux ! On va voir arriver tout doucement l'automne jusqu'à notre retour en France le 17 octobre pour préparer notre voyage au Japon en novembre. Mais octobre ici c'est encore l'équivalent de l'été en France. 

Voilà quelques considérations pour reprendre mon blog interrompu par l'été en France.

Je joins ci-dessous deux poèmes qui font partie de mon dernier recueil paru juste avant notre départ de Nantes. Pour celles et ceux qui souhaitent le commander, je ferai les envois à mon retour entre le 18 et le 30 octobre.

EXTRAITS DE LENTEURS 
Textes poétiques


ENTRE LES MOTS  

Déplace ton regard dans les contours, prends le temps d’observer avec attention les interstices des mots. D’infimes tesselles
forment des mosaïques que la lecture ne voit pas.  
Parallèles qui se coupent, défilés de courbes, visages flous, constellations d’étoiles, fleurs, arbres, toiles d’araignées et tant d’autres images qui attendent patiemment d’être révélées. 

L’écriture dessine à son insu.

 

LA VOIX DE L’UNIVERS 

La voix me disait : 
Croire en quelque chose ou rien  
Ne change pas le monde. 
Les hommes en quête de réponses 
Inventent celles qui les réconfortent. 
Comme j’insistai elle ajouta : 
Laisse respirer la vie, 
Tourne la tête, ouvre les yeux,  
Vois ces paysage, ces tableaux,  
Écoute les cantates,  
Vois ces nourritures  
Qui te font saliver 
Avant de partager le banquet. 

J’ai goûté la beauté de l’univers.

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26 Jun 2024

Un magnifique musée des traditions populaires à Sitia

II est un très joli musée de la vie traditionnelle à Sitia, situé dans une ancienne maison de ville très bien restaurée, qui comprend de multiples objets, meubles, tissages, vêtements, outils utilisés par les Crétois aux XIX° et XX° siècles. Voici une sélection de photos.

On reconnait parmi les objets sur la cheminée, un vaporisateur "écologique" d'insecticide (on pompe de l'air pour vaporiser), le fameux Flytox qu'on utilisait encore dans mon enfance.

 

 

 

L'objet que j'ai trouvé le plus étonnant est cette douche et son réservoir d'eau sous lequel on faisait un feu de bois pour avoir de l'eau chaude.

 

 

Le vriki, petite casserole pour faire le café à la Grecque/Turque

 

 

 

Il était habituel d'avoir chez soi un métier à tisser. Le tissage était l'apanage des femmes.

 

 

 

 

Outils agricoles.

 

 

Les outils du menuisier (celui-là avait donc un vélo...) et une enseigne qui signifie magasin de meubles

 

 

Les bancs d'école avaient des dossiers un peu spartiates.

 

La chambre à coucher traditionnelle sur une estrade