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Stanislas Engrand

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09 Nov 2024

Une mégapole mégalo

Tokyo m'écrase du haut de ses milliers de buildings. Sur la photo la Sky tower qui dépasse 600 mètres. La plus importante tour de télécommunication de Tokyo, la deuxième étant la "tour Eiffel rouge" dont j'ai déjà parlé, qui culmine déjà quasiment à 300 mètres. Je suis un point microscopique vu d'en haut parmi des milliers de points qui se déplacent en tous sens en s'évitant sans se heurter. Tokyo est incessamment en mouvement. L'équilibre esthétique entre les bâtiments modernes et traditionnels est réel. On peut trouver des temples au milieu des immeubles. Nature et urbanité se combinent dans l'alliance des géants de béton, d'acier, de verre avec les beaux jardins soigneusement entretenus. Il y a beaucoup de poumons verts, petits ou grands mais le sentiment d'écrasement domine malgré la beauté que j'y trouve. L'énergie qui se dégage est fascinante, stressante, par moment inquiétante. Tant humaine qu'électrique. Partout d'ailleurs s'entrecroisent des fils électriques dans les rues comme on le voit sur la photo jointe (en revanche, il y a souvent de jolis réverbères,cf. Photo).

Tokyo intra-muros fait plus de 17 millions d'habitants, 37 millions pour l'agglomération. Effrayant d'imaginer vivre ici. Hier après-midi nous nous sommes régénérés les poumons et les jambes en marchant lentement sur le quai de la grande rivière Subuda à l'est. Impression de reprendre notre souffle.

Le soir nouvelle plongée dans le bruit et la lumière des publicités sonores et lumineuses abrutissantes. Aux heures de pointe il faut caler son pas sur le flot, donc marcher vite.

Tokyo très belle, Tokyo énergivore, Tokyo gigantesque et écrasante. Ce matin nous prenons le Shinkansen, équivalent du TGV, pour Kyoto qui est plus calme et moins grande. Promesse d'une ville réputée pour sa vie culturelle, ses nombreux jardins et ses nombreux temples.

Une anecdote : au restaurant je commence à avoir l'habitude d'utiliser les baguettes ; en revanche j'ai tendance à m'asperger de bouillon au moment où j'approche la baguette de ma bouche. Voilà comment je me tache beaucoup plus que d'habitude.

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07 Nov 2024

Gigantesque Tokyo

Tokyo est immense en surface, en population et en milliers de buildings. 

Impossible de ne pas utiliser le métro pour changer de quartier. Le métro est un entrecroisement de ligne gérées par différentes compagnies. Nombre de correspondances nécessitent de ressortir à l'air libre pour prendre une autre ligne mais c'est relativement rapide. C'est bien fait et assez facile à utiliser à condition d'avoir le pass commun à toutes les lignes. Le métro, c'est aussi une véritable ville souterraine avec des couloirs immenses, de nombreux magasins. On peut y parcourir des kilomètres. Tout est propre et il est même des employé(e)s qui nettoient les rampes noires des escalators.

Si vous avez un peu de difficulté à utiliser une machine automatique pour obtenir un ticket, un employé que vous n'aviez pas vu sort de nulle part pour vous aider.

On marche à gauche comme les voitures dans la rue et il faut laisser la place à droite dans les escalators pour ceux qui vont plus vite. Beaucoup de discipline, de respect, de partage serein de l'espace public.

Le métro est rapide, les rames qui sont très longues sont bondées aux heuresdepointe. Nous avons parcouru toute la ligne U qui fait le tour du port. C'est un métro aérien élégant et confortable totalement automatique que raconte Monique dans son blog. 

Nous avons aussi eu l'occasion de traverser la gare ferroviaire qui sera notre point de départ pour Kyoto après-demain 9 novembre. Là encore une ville dans la ville : c'est immense démesuré. À un moment nous cherchions notre chemin et en passant est venu nous aider. Il nous a même fait un schéma sur une feuille de calepin pour nous guider. Bref pour moi Tokyo est vraiment un mélange de gigantisme et d'humanité. C'est vraiment totalement dépaysant. 

En quelques mots impression ici d'extrême modernité avec de la sérénité et de la serviabilité vis-à-vis des touristes. 

Les parcs sont nombreux et magnifiques très propres très entretenus par des cohortes de jardiniers même pour la moindre plate-bande. 

La Cité Impériale est au milieu d'un très grand parc. Malheureusement on en visite qu'une petite partie.

Par endroits en aperçoit de beaux bâtiments derrière les murs d'enceinte massifs, faits d'immenses pierres taillées marron de formes différentes savamment agencées. 

Hier nous avons visité la Tokyo Tower, tour de télécommunication cousine récente (1958) de la Tour Eiffel. Peinte en rouge, on croirait un mélange de sa cousine parisienne et de la fusée de Tintin. On monte au premier étage à 150 m et puis on peut poursuivre jusqu'au deuxième à 250 mètres. C'est ce que nous avons fait. La vue montre une forêt de gratte-ciels et la ville s'étend au loin de tous les côtés. Je suis constamment partagé entre l'enthousiasme joyeux pour ce monde magnifique et l'impression de folie humaine. 

Quel avenir pour ces mégapoles vorace en énergie ?

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05 Nov 2024

Départ au Japon

Départ de Nantes le 3 novembre. Lever à 3h du matin, avion à 6h. De Nantes on enregistre nos bagages directement pour Tokyo. Transit de 2 heures et demie à Roissy. Depart pour Tokyo à 9h25, allégés de nos valises.

Monique s'entraîne sur son blog que lui a réalisé Fabrice. Ça passe vite parce que l'embarquement se fait tôt car c'est un gros porteur, Boeing 777 et qu'on est plus de 300 personnes dans l'avion . Ca prend environ trois quart d'heure ensuite nous aurons 13h30 à passer dans les airs. Vers 11h on nous sert à déjeuner. Il est 11h pour nous, 19h pour le Japon et quand on arrivera il sera 6h le 4 novembre à Tokyo. Le repas est précédé d'une coupe de champagne. Merci, merci Air France. C'est classe et agréable. Ensuite pour un repas dans les airs c'est vraiment bon et ça change des lowcost où l'on paye la moindre consommation. Ensuite pas mal de temps à occuper. Peu de sommeil car mon horloge biologique enregistre qu'on est en pleine journée. Je regarde un premier film "l'As des As" avec Belmondo pas vraiment récent mais plutôt sympa. Un film de Gérard Oury avec des gags un peu classiques qui me font éclater de rire. Il faut que je sois moins bruyant mais cest irrépressible. Ensuite tentative de sieste avec du lexomil. Jai vaguement dormi pendant une heure. Monique réussit à dormir. Puis un deuxième film "le mystère Henri Pick avec l'ineffable Luchini. Assez bonne satire du monde de l'édition littéraire. Je passe un bon moment. Monique regarde "Frères". Je comptabilise 6h déjà passées sur les 13h30 de vol. Je lis un livre "Ni d'Eve ni d'Adam d'Amélie Nothomb", son deuxième roman Japonais. François nous l'a envoyé avant notre départ. Super sympa de sa part. C'est un cadeau de circonstance. C'est drôle, un peu superficiel, en fait c'est plus un roman de journaliste que de romancier c'est très factuel et assez didactique en tout cas agréable à lire, évidemment avec le style pince-sans-rire  d'Amélie Nothomb. Je tente une nouvelle somnolence. Rien. Nouveau film "Frères" que Monique m'a conseillé. J'apprécie cette histoire de deux enfants de la guerre, abandonnés, livrés à eux-mêmes pendant 7 ans dans des forêts C'est d'après une histoire véridique. On les rencontre ensuite adultes et leur enfance forestière nous apparaît par de longs flashback explicatifs de leur devenir. Il paraît qu'il y aurait eu plus de 300.000 enfant ainsi perdus pendant la guerre. C'est un beau film sur une amitié profonde, liée dans l'enfance, de deux hommes devenus inséparables. Je somnole de nouveau difficilement. Puis je regarde un 4e film "Bernadette" Inspiré de la vie de Bernadette Chirac et d'intérêt moyen. Enfin à 4h Tokyoïte arrive le petit-déjeuner. Très correct. Vers 5h le jour se lève à 11.000 mètres d'altitude et on assiste à une belle aurore. Ver 5h30 on découvre le mont Fuji qui dépasse d'une couche de nuages. Il fait  presque 4000 mètres de haut. Et puis enfin, peu après 6h on atterrit. Très bel atterrissage en douceur de ce géant aérien. Ensuite il y a une longue queue pour passer au contrôle douanier. On prend nos empreintes digitales numérisées des photos, puis vérification des passeports.

Enfin on récupère nos valises et puis nous voilà aux mains de notre accueillant qui nous salue chaleureusement et fixe rendez-vous pour le taxi 1h plus tard. On a le temps de prendre un nouveau petit déjeuner et de découvrir le dossier qu'il nous a mis en main, comprenant les cartes de métro et de train prépayées et ce qu'on appelle la pocket Wi-Fi qui marche super bien. Elle nous permet à tout moment d'être en connexion WiFi.  
Vers 10h nous prenons possession d'un petit appartement pour 5 jours. Nous nous couchons. Je dors 4h d'affilée. Monique me racontera que n'arrivant pas à dormir elle est partie se promener. J'ai beaucoup de mal à émerger. On va se promener dans notre quartier Ikebokouro (Nord-ouestde Tokyo). On y fait du repérage pour nous situer par rapport à notre station de métro ou, du moins, aux stations de métro qui sont nombreuses et très fonctionnelles. 
Le quartier n'offre rien de passionnant. Nous nous émerveillons des couleurs : partout des affiches et des écrans vidéos géants. Les grandes découvertes seront plutôt pour demain. Encore besoin de sommeil. Ah !ce fameux jet lag !
Nous irons voir des amis de nos amis Claudine et Laurent qui possèdent une galerie de broderie artisanale dans un beau quartier de Tokyo.
Vers 18h nous ressortons pour manger des raviolis à la vapeur et un ragoût que je croyais de viande. C'était du tofu mais ça se mange : les saveurs sont délicieuses et le riz bien que collant délicieux aussi. Vers 19h30 on essaie de dormir avec un quart de Lexomil. 4h plus tard rebelote, nouveau quart de Lexomil. 4 heures plus tard encore un et à 7h du matin nous avons fait le tour du cadran. On petit déjeune chez nous avec de la brioche achetée hier soir et une sympathique tartelette à la confiture de myrtilles.  Monique bénéficie d'un Nespresso qui lui permet de se faire du bon café. Il y en a en réserve pour tout notre séjour ainsi que du thé pour moi qui s'ajoute à celui que j'ai ai emmené. Maintenant il est 9h on part à l'aventure et à la rencontre de Tokyo.
Vous trouverez d'autres photos et textes sur le tout nouveau blog de Monique : www.monique-regnier.fr

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18 Oct 2024

Extraits de mon dernier recueil de textes poétiques

Mon septième recueil de (20) textes poétiques vient de paraître. Il est disponible au prix de 6 Euros (+2€ pour les frais d'envoi). J'en publie ici quelques extraits :

 

ÉCRIRE 

Dans le silence et le désert 
Écris pour lire en toi, 
Cherche ce que tu peux voir,  
Écoute ce que tu peux entendre. 
Fends les dunes,  
Rejoins les oasis. 
Extraie les mots sableux,  
Fais les couler entre tes doigts. 
Exerce ton toucher à trier 
Un par un les grains d’alphabet. 

 


LES MOTS 

Voyageurs,  
Ils cartographient,  
Nomment,  
Guident en silence, 
Donnent la parole,  
Appellent,  
Se font échos,   
Répondent.  
Ils étonnent par leur discrétion,  
Humbles artisans de la pensée, 
Apparus quand redressé,  
L’animal s’est fait homme. 
Ils nous font tenir debout. 

 


ENTRE LES MOTS  

Déplace ton regard dans les contours, prends le temps d’observer 
avec attention les interstices des mots. D’infimes tesselles y 
forment des mosaïques que la lecture ne voit pas.  
Parallèles qui se coupent, défilés de courbes, visages flous, 
constellations d’étoiles, fleurs, arbres, toiles d’araignées et tant 
d’autres images qui attendent patiemment d’être révélées. 
L’écriture dessine à son insu. 

 


L’INTUITION DE LA CRÈTE 

Silencieux, tu parlais à ton ennui, 
Avais-tu perdu ton souffle ? 
L’ancre de fond tenant, 
L’île s’imposa comme un eurêka 
Rouvrant tes yeux obscurcis. 
Marcher, trouver un cap, 
Devenir étranger, 
Te voir dans des yeux inconnus. 
L’eau transparente, 
La route qui dévale vers Xérocampos 
Les tables bleues de la taverne 
Où le vin est bon, 
Où le tzatziki suffit à te nourrir. 
On chante dans les bars, 
On append la lenteur du soleil. 

 


L’OLIVIER DE KAVOUSSI 

Salue l’olivier comme le faisaient les cultivateurs de soleil et 
d’olives. Regarde ses feuilles argentés, son tronc buriné, ses olives 
huilées. Il est trois fois millénaire.  
Salue avec respect. 
Tu pensais ta mémoire infinie à l’aube de la vieillesse. Tant de 
souvenirs accumulés ! Mais ils ne sont rien au regard des siens. Tu 
seras au mieux centenaire. 
Le vieil arbre chargé d’histoire donne encore des fruits. Il goûte le 
temps avec lenteur. 
Salue l’olivier de Kavoussi, trois fois millénaire.  

 

 

AVEC ARISTOTE 

A Monique et Paqui 


En posant nos pas dans ceux d’Aristote, nous avons lentement 
passé la barrière du temps en sa compagnie amicale. 
La marche et la pensée se nourrissent l’une de l’autre, disait le 
philosophe. 
Quand fatigué, le vieil homme s’est assis sur un banc de pierre, il 
s’est effacé dans les sédiments du temps et nous avons quitté le 
Lycée. 
Aristote a longuement guidé nos pas dans le brouhaha de la 
confuse et bruyante Athènes. 

 


LA VOIX DE L’UNIVERS

La voix me disait : 
Croire en quelque chose ou rien  
Ne change pas le monde. 
Les hommes en quête de réponses 
Inventent celles qui les réconfortent. 
Comme j’insistai elle ajouta : 
Laisse respirer la vie, 
Tourne la tête, ouvre les yeux,  
Vois ces paysage, ces tableaux,  
Écoute les cantates,  
Vois ces nourritures  
Qui te font saliver 
Avant de partager le banquet. 
J’ai goûté la beauté de l’univers. 

 

 

LES GENS QUI PASSENT  

Je regarde les gens passer, 
Leur regard, leur allure  
Indifférents, pressés  
Rêveurs, timides, matamores. 
Je me fonds dans les corps, 
Prends leurs postures 
Imite leur allure, 
Tente de devenir un autre. 
Mêmes squelettes, mêmes chairs 
Vêtements différents, 
Chacun porte son univers 
Chacun porte son mystère 
Je n’y vois pas plus clair. 
Je continue de les observer  
Comme on regarde la pluie  
À travers des vitres embuées.

 

 

ÉTRANGER

Dans ce mot j’entends être,  
J’entends ange  
J’entends danger. 
Étrange étranger,  
Différent, tu me ressembles. 
Tant d’étrange en toi  
Tant de danger aussi. 
Ange et danger me font douter, 
Me rendent à moi-même étranger. 
Mon identité est un leurre 
Au carrefour des couleurs. 
Il n’est rien à comprendre, 
Tout à apprendre. 

 


BIBLIOGRAPHIE 


Romans

 
Hasards objectifs - Roman - disponible en numérique chez l’auteur 
On n’a pas tous un Oncle d’Amérique - Roman - Ed Siloë, 2011 
Décrochage d’un cadre - Roman - Symaxe Edition, 2006 

 

Nouvelles et Poésie 


Heures heureuses - Poésie - Symaxed, 2023  
Caravanes - Poésie - Symaxed, 2022 
Le livre de lumière - Poésie - Symaxed, 2021 
Sauvé par les livres - Nouvelle - Blog 2020 
D’Épidaure à Oradour - Poésie - Symaxed, 2019 
Marcher - Poésie - Symaxed, 2018 
Au-delà des tempêtes - Poésie - Symaxe Edition, 2016 (épuisé) 
Tu vas avoir 40 ans, le journal de Nathalie - Nouvelle - Symaxe Edition, 2016 
Cadeaux de retraite Nouvelle - Symaxe Edition, 2015 
Ca ne marchera jamais - Nouvelle - Symaxe Edition, 2014 
La Reine Christine - Nouvelle - Les Romanciers Nantais, 2013 
Énigme à TIC - Nouvelle - Symaxe Edition, 2012 
Une Nuit place des Vosges - Nouvelle - Symaxe Edition, 2011 
Nestor ou rien d'inutile aux personnes de sens - Nouvelle - Symaxe Edition, 2010 
Les Métamorphoses de Gwenn - Nouvelle - Symaxe Edition, 2009 
Tempus Fugit - Nouvelle - Ouest-France, 1999(épuisé) 

 

Publications professionnelles 


Projet professionnel gagnant - Guide méthodologique - Ed Dunod, 2015 
Se mettre à son compte – Guide méthodologique - Ed Maxima, 2019, 6° édition 
Drôle de coaching - Nouvelle - Symaxe Edition décembre, 2005 
Se mettre à son compte, 1° édition - Ed Maxima 1999 
Comment trouver un bon emploi - Ed du Seuil, 1995

 

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