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Stanislas Engrand

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02 Sep 2021

Les iles Féroé

Archipel à mi-distance du Nord de l'Ecosse et de l'Islande,  ce sont des îles aux falaises très caractéristiques et contrairement à celles de l'Islande (souvent dénudées), très vertes, d'après ce que j'en ai pu voir depuis le ferry puisque je n'ai pas débarqué. Peuplement de l'ordre de 50.000 habitants.

 

Les deux cartes sont empruntées à Wikipedia et montrent la situation de Féroé par rapport à l'Islande et l'Europe d'une part et le nombre d'îles composant l'archipel.

 

 

 

 

 

 

 

 

On aperçoit malgré le contre-jour un village. Il y en a plein dans les îles, éloignés de tout...

 

 

 

 

Ci-dessous, le port de Torshavn (capitale de l'archipel), pris du ferry (il faisait froid et pluvieux), c'est pourquoi elles elles sont un peu floutées au travers des vitres du bateau. On distingue quelques toits traditionnels végétalisés (devenus rares comme en Islande). les bâtiments en rouge sont ceux du parlement. L'archipel bien que faisant partie du Danemark possède une autonomie politique.

 

 

 

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01 Sep 2021

Le lac Lagarfljót à Egilsstaðir puis Seysisfjordur (port de départ)

C'est plus simple de prononcer Egilstadir même si c'est approximatif. En fait le "ð" se prononce comme le "th" anglais de l'article "the".

Cette ville est au nord du lac Lagarfljót. Autre lac après celui de Myvatn  mais plus petit que ce dernier. La petite ville d'Egilsstaðir n'a rien de particulier sinon que la région est agréable. C'est la plus grande ville du nord-est avec 2500 habitants, je crois, où comme toujours il y a une piscine avec bains chauds et à remous, sauna... J'y passe beaucoup de temps. C'est toujours en plein air et chauffé par géothermie. Manque de pot, c'est fermé aujourd'hui et je me rabats sur un hôtel qui dispose d'un sauna.

A 30 km vers le sud, le long du lac, se situe une des rares forêts islandaises où j'ai fait une jolie petite rando de deux heures. C'aurait pu être dans le Jura tant la montagne y est douce, il faisait de plus un temps magnifique et j'ai pu me balader en tee-shirt. C'était une première en 3 semaines...

C'est une forêt issue du reboisement systématique mené en Islande depuis les années 1950. L'île avait perdu ses arbres suite à la colonisation depuis le moyen-âge. Utilisé comme bois de chauffage et de construction, les arbres avaient presque disparus du fait des activités humaines mais paraît-il aussi du fait des cataclysmes naturels tels que les éruptions volcaniques, ce qui n'est guère surprenant quand on voit les étendues volcaniques où quasiment plus rien ne pousse.

La forêt d'Hallormstradur où je suis allé hier est constituée de conifères dont de magnifiques pins Douglas, beaucoup de bouleaux généralement pas très grands et j'ai vu aussi quelques peupliers d'Italie. Quelques clairières montrent une végétation foisonnante et les odeurs de campagne sont délicieuses.

Sur les photos, on voit des chevaux dans un pré au bord du lac. Il y en a énormément en Islande, des élevages pour la monte et pour les concours. C'est une espèce robuste de petite chevaux trapus et généralement élégants.

 

 

 

 

Une anecdote à propos des chevaux auxquels j'ai donné les deux dernières carottes qui me restaient. Comme je me penchais trop près de la clôture électrique pour les leur tendre, nous avons tous les trois  été électrocutés, moi directement par le fil, eux via les carottes. Les pauvres chevaux ont été terrifiés. Il est vrai que la tension électrique sans être dangereuse est dissuasive. Ils sont quand même revenus quelques minutes après pour manger les carottes. Happy end....

Le terminal des ferries se situe à 35 km à l'est à Seyðisfjordur dans un fjord. J'y partirai cet après-midi.

Voilà. Il est 17h, j'y suis. Le temps magnifique et la route de 30km depuis Egilsstadir que je faisais pour la quatrième fois (avec Alexis il y a 5 ans AR, et à l'arrivée début aout avec Monique) était ensoleillée. Les fois précédentes c'était forte pluie ou brouillard et je n'avais pas pu voir le col magnifique par où l'on passe.

Le voici sous le soleil

 

Puis arrivée à Seysisfjordur

On voir le ferry au fond

 

Le petit village est disposé autour d'un lac.

La jolie petite église de Seysisfjordur et la chaussée de la rue quadrillée de couleurs comme c'est le cas dans de nombreuses villes ou villages islandais.

 

Je me demande toujours comment tout ça va rentrer dans le ferry mais ça rentre toujours.

 




Commentaires


01/09/2021 13:45
Meriem

J’ai suivi avec plaisir tout ce magnifique voyage. Très bon retour en France avec le grand plaisir de retrouver Monique que j’embrasse en lui souhaitant une bonne convalescence. A bientôt, bises

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31 Aug 2021

Le lac Myvatn et la région volcanique

Ce lac très connu, au nord de l'Islande est magnifique. C'est un lieu magique, d'une beauté rare,  malgré des moucherons omniprésents et harcelants. My signifie mouche en islandais et vatn, lac ; c'est là que j'ai porté le masque en pleine nature... Il est entouré de volcans et c'est une réserve naturelle européenne de canards. Il y a un petit musée ornithologique très intéressant même si les nombreux oiseaux empaillés me mettent un peu mal à l'aise. De multiples espèces s'y retrouvent parmi lesquelles l'emblématique Eider dont on utilise le duvet des nids après la couvaison pour faire des doudounes, oreillers, édredons, etc.

Les photos ont été prises en fin d'après-midi et parfois en contre-jour. La lumière était magnifique.

La région est constituée de chaînes de volcans à des kilomètres à la ronde et jusqu'à Askja (cf. article précédent) à plus de 100km vers le sud. Sur la carte, en bleu Myvatn, en rouge Askja et en vert la zone volcanique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Près de Myvatn, il y a aussi un lagon magnifique d'eau laiteuse, bleu et opaque, soufrée et très agréable et bien sûr sauna etc...

 

 

 

Après Mytvan, environ 80 km de route à travers une plaine volcanique assez aride et toujours bordée de montagnes volcaniques vers Egilsstadir (à 150 km du lac Myvatn), après lesquelles les reliefs s'adouciront et la végétation reprendra sa place (cf article suivant).

 

 

 

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28 Aug 2021

ASKJA

J'ai rédigé cet article suite à l'excursion organisée que j'ai faite hier dimanche 29 aout à Askja dans les hautes terres, inatteignables sans 4x4, en l'occurence un car aussi laid qu'adapté. Les 100 km de piste sont parfois très difficiles (rochers, fortes déclivités, passages à gué, couches de sable volcanique).

Nb : la discordance de date tient au fait que j'avais préparé le brouillon du titre la veille et dans ce cas le logiciel retient la date du brouillon...

Une excursion dans un lieu époustouflant. C'était mon cadeau d'anniversaire de Monique. Malheureusement elle n'était pas là pour le partager.

Heureusement que les découvertes m'occupent, comme les bains et piscines tous les jours, sinon je déprimerais. Je vois la fin (ferry pour le Danemark mercredi 01/09 à 20h) avec plaisir car je vais retrouver Monique même s'il faut quitter ces lieux extraordinaires. J'en ai marre de rouler seul mais je vois le bout du tunnel. Le ferry (2,5 jours vers le Danemark) me permettra une pause et les 1500km suivants depuis Hirshalls, le port d'arrivée au Nord Danemark vers Paris, seront faciles car je ne prendrai que les autoroutes qui sont gratuites dans les trois pays traversés, Danemark, Allemagne, Belgique. En France, c'est 1,5 fois celui des voitures.

 

Le car 4x4 qui nous a emmenés sur 100km à une vitesse moyenne inférieure à 30 km/h.

Premier passage à gué. Nb : on ne traverse jamais perpendiculairement mais en biais vers l'aval puis au milieu en biais vers l'amont, afin de donner le minimum de prise au courant sur le véhicule.

Deuxième passage à gué (assez sérieux)

Une plateau volcanique désert et désolé sur 100 km.

 

Une rémission au pied de la montagne appelée la "Reine".

Un torrent violent dans un canyon sous le plateau volcanique.

La vase sur le bord du torrent : on croirait un tableau.

Pendant des dizaines de km c'était le paysage le plus fréquent.

 

A l'approche du volcan.

 

De plus en plus près.

Autre paysage autour du volcan.

 

Enfin le but de l'excursion, Askja, qui ne se découvre qu'après une montée à pied de 30 minutes. Le cratère est rempli par une caldeira de 45km² (au fond) datant de plus de 10.000 ans dans laquelle une éruption de 1875 a créé une deuxième caldeira (premier plan), toute petite en proportion.

La petite caldeira dont l'eau soufrée reste d'une odeur respirable et d'une délicieuse température de 24°.

Ce n'est pas un phoque solitaire. Je me suis cru en Crète. En revanche, au sortir de l'eau le vent glacial n'était pas vraiment crétois... Plusieurs personnes du groupe m'ont néanmoins suivi.

Fin de l'excursion. Merci Monique pour ce magnifique cadeau.

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28 Aug 2021

Une île sur le cercle polaire arctique

Grimsey a beau être l'île la plus septentrionale d'Islande, sur le cercle polaire qui la traverse (mais je ne l'ai pas senti...), je n'ai pas vu de baleines. Ca ne marche pas à tous les coups. Avec Alexis, il y a 5 ans on avait réussi à en voir mais plus à l'est et moins au nord.

Ce n'est pas grand (5,5 km de long et moins de 2 de large) mais très joli ; ça n'a rien d'extraordinaire mais c'est calme. 70 habitants y vivent de la pêche. Les paysages ne sont pas plus beau qu'ailleurs en Islande mais il règne une tranquillité sereine. C'est une sorte de réduction de l'Islande à soi toute seule. Les falaises de basalte sont magnifiques. Des colonies de mouettes et de sternes arctiques y sont installées. Malheureusement les macareux moines sont partis après que les petits ont appris à voler. La bonne période pour les voir est celle de leur reproduction, de fin avril à à tout début aout, parait-il.

 

Tout m'a semblé miniature. Le port est petit, l'église est petite, le phare orange (photo récupérée sur internet) ressemble à un jouet, idem pour le ferry qui ne peut prendre que 6 voitures et 100 passagers (en photo dans le port de Dalvik avant le départ)

 

Un petit monde où durant les 5 heures passées sur l'île, on voit à peine les habitants. Faire le tour de l'île ne m'a pris que 3 heures pour douze kilomètres. 

 

 

 

 

Un truc marrant : derrière l'autel cette imitation d'un tableau de L de Vinci par un peintre autochtone. Charme un peu naïf mais très sympathique.

Bref une délicieuse journée et une belle balade en mer. Parti du port de Dalvik (côte ouest du fjord d'Akureyri, l'Eyjafjordur), on remonte le fjord pendant une heure pour rejoindre ensuite l'île en deux heures. Il faisait beau j'ai marché en tee-shirt. Au retour, un peu de mer, le temps a viré, le vent s'est levé et ça remuait un peu mais une demi-heure avant Dalvik, le fjord était calme et le soleil avait réapparu. En photo ci-dessous, les montagnes de la rive est du fjord puis le fond.

 

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