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Stanislas Engrand

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08 Nov 2021

Retour en Crète (deuxième partie, Sitia)

Notre petit appartement donne sur le port de commerce, à gauche donc sur la photo. Au fond, le port de plaisance et une partie de la ville.

 

En face de chez nous en visant au dessus du port, on voit la longue péninsule de Vaï, orientée Nord / Est, dernière pointe crétoise à l'Est du pays. C'est à Vaï qu'il y a la fameuse palmeraie, unique en Europe.

 

Monique après un bain de mer. Nous nous baignons tous les jours. Monique fait des exercices de rééducation de son bras et de son épaule dans l'eau.

 

La plage de Sitia avec un ciel maussade mais une eau encore très "baignable" dont la température est selon les habitants de 21° et 19° à notre avis, comparativement à la Bretagne.

 

Une des plus belles plages de Crète, Xérocampos, au Sud de la partie Est de la Crète, vue depuis la route qui descend de la montagne. On aperçoit la bande de sable dans la moitié gauche de la photo. Après, la plage et après la pointe, il y a une autre plage, celle-là très particulière puisqu'elle est en partie composée d'argile verte. Beaucoup de gens s'y font des enveloppements avant de se baigner. Nous n'avons pas encore essayé.

 

Un paysage typique dans la montagne, au milieu des oliveraies.

Et, très typique aussi, les nombreuses petites églises dans la montagne. Elles sont toujours fermées, mais on peut y rentrer car la clef est sur la porte.

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08 Nov 2021

Retour en Crète (première partie, 3 jours à Athènes)

Nous sommes partis de Paris le mercredi 27/10 dans l'près-midi pour Athènes avant de nous rendre en Crète le samedi 30 pour un mois, à Sitia, "grande ville" de l'Est (13.000 habitants) que nous aimons beaucoup. Notre appartement est situé derrière les arbres, que l'on voit tout à droite sur la photo principale, au dessus du port de commerce d'où nous voyons arriver un ferry tous les deux jours, l'un venant de Rhodes, l'autre y allant en venant d'Heraklion.

Péripétie le mercredi soir : la conductrice du taxi voulait nous faire payer le péage de la portion d'autoroute, puis le prix de nuit à 50 € (minuit/5h du matin) alors qu'il était que 19h30. Elle ne savait pas que nous connaissions les prix et que notre hôte grec Rbnb nous attendait à l'arrivée. Le prix est redevenu 35€ sans "coup férir" et sans discussion.

Belle soirée  Athènes où la nuit était déjà tombée, dîner dans un délicieux estiatorio (restaurant) en terrasse. puis encore deux jours qui nous ont permis de nous promener dans des lieux sympas comme le Lycabette, mont au N/E d'Athènes, d'où on peut voir l'Acropole vers le sud, surplombé par le Parthénon illuminé, magnifique spectacle le soir.

Nous avons pu revoir deux musées exceptionnels, celui des Arts cycladiques (plus riche collection mondiale de statuettes du type de celle que l'on voit ci-après en photo, qui datent toutes de la période 2700/2300 ans av. JC, retrouvées dans les îles dites cycladiques de la mer Egée et en Crète), qui est la plus grande trouvée à ce jour (1,4 mètres) qui la rend exceptionnelle.

MUSEE DES ARTS CYCLADIQUES ET GRECS

Dans ce même musée, qui comporte une section grecque, la poterie qui suit la statuette est aussi exceptionnelle mais plus récente ( 750 av. JC). Elle provient de l'Attique, la région d'Athènes. C'est un pyxide, c'est à dire un vase à cosmétiques ou bijoux, de 26 cm de diamètre. Ce type de pyxide avec des chevaux sur le couvercle était destiné à des gens fortunés. Les chevaux désignent un propriétaire masculin. Le pyxide était placé, à la mort de son possesseur, dans sa tombe.

MUSEE DES ARTS CHRETIENS ET BYZANTINS

Ce musée est magnifique non seulement par ses collections mais aussi par son bâtiment et son grand jardin en plein milieu d'Athènes. C'est un oasis de calme situé sur une des large avenues d'Athènes dont le trafic intense est assourdissant. Juste à côté sont les vestiges du Lycée, malheureusement très pauvres mais très émouvants, puisque Aristote y enseignait il y a 2500 ans.

Ci-dessous deux icônes de la période byzantine

 

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07 Sep 2021

Fin du voyage islandais et visite à Rimbaud à Charleville-Mezières

En photo principale : une illustration de Valentine Hugo pour un recueil de poésie de Rimbaud.

Embarquement le mercredi 01 septembre à 20h pour une arrivée à Hirtshalls au nord du Danemark le samedi 04 à 11h30. La vie sur le ferry est monotone mais il y avait un salon panoramique très agréable pour voir la mer et observer les oiseaux. J'ai pu voir des Fous de Bassan, oiseaux voyageurs infatigables. J'ai passé de longs moments confortables en buvant de la bière. Le passage dans l'archipel des Feroé fut aussi un beau moment car on passe lentement entre les îles pendant près d'une heure avant d'arriver au port de Torshavn. Longtemps après on longera les Shetlands mais rapidement car c'est beaucoup plus petit.

Autre occupation, la piscine bien que très petite mais dans laquelle en allant dès l'ouverture à 10h, j'étais presque seul pendant une heure. Un sauna complétait très agréablement la piscine. Mais le voyage fut un peu long.

A Hirshalls j'ai immédiatement repris la route (que des autoroutes, dieu merci, ça m'a permis d'avancer vite, c'est à dire : 110 à 120 km/h car le maraudeur est un gouffre à diesel et de surcroit plutôt bruyant). 1500 km jusqu'à Paris. Vers 20h je suis arrivé à Brême où je n'ai pu trouver de place en camping (obligatoire pour les camping car en Allemagne). Deux campings étaient au complet. Je me suis garé dans un parking dans un sous-bois. Mais je ne me sentais pas très tranquille. A 3h du matin je me suis réveillé et j'ai décidé de reprendre la route à 3h30 après petit déjeuner rapide et avoir vérifié que j'étais en forme. 3 heures plus tard j'avais fait près de 350 km,  ce qui faisait en cumul 1000 km. Quasiment aucun trafic jusqu'à 5h. Le jour s'est levé et je me suis arrêté dans une station service vers 6h30 pour dormir pendant une heure. Puis fricadelle à l'allemande (saucisse cuisinée dans une pâte feuilletée, sorte de hot-dog) tout juste sortie du four, qui me parut un festin roboratif. Petites pauses successives toutes les 2 heures. Arrivée à Charleville Mézières vers 13H. Le temps de manger avant de visiter le musée et la maison d'Arthur Rimbaud à 14h30. On l'avait raté à l'aller car c'était un mardi, jour de fermeture des musées.

Quelle émotion !

 

"Les dieux naissent aussi à Charleville", du peintre Hastaire. En arrière plan la place ducale.

Et puis ce fut le retour à Paris à 20h. Embouteillages à l'arrivée. Je n'en connaissais plus l'existence. Ca n'existe pas en Islande...

Et enfin Monique et moi nous nous sommes retrouvés. Quelle émotion ! Avec un seul bras valide elle avait pu mettre une bouteille de Champagne au frigidaire.

 

 




Commentaires


07/09/2021 14:47
Meriem

Tchin !!!

profil 07/09/2021 14:56

Merci à toi. Bises à vous tous.


07/09/2021 15:05
Marc

Merci pour le récit. Content pour toi que ça se termine par un verre de champagne. Bon repos et à la prochaine !

profil 08/09/2021 18:28

Merci pour ton message mon cher Marc. Bises


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02 Sep 2021

Les iles Féroé

Archipel à mi-distance du Nord de l'Ecosse et de l'Islande,  ce sont des îles aux falaises très caractéristiques et contrairement à celles de l'Islande (souvent dénudées), très vertes, d'après ce que j'en ai pu voir depuis le ferry puisque je n'ai pas débarqué. Peuplement de l'ordre de 50.000 habitants.

 

Les deux cartes sont empruntées à Wikipedia et montrent la situation de Féroé par rapport à l'Islande et l'Europe d'une part et le nombre d'îles composant l'archipel.

 

 

 

 

 

 

 

 

On aperçoit malgré le contre-jour un village. Il y en a plein dans les îles, éloignés de tout...

 

 

 

 

Ci-dessous, le port de Torshavn (capitale de l'archipel), pris du ferry (il faisait froid et pluvieux), c'est pourquoi elles elles sont un peu floutées au travers des vitres du bateau. On distingue quelques toits traditionnels végétalisés (devenus rares comme en Islande). les bâtiments en rouge sont ceux du parlement. L'archipel bien que faisant partie du Danemark possède une autonomie politique.

 

 

 

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01 Sep 2021

Le lac Lagarfljót à Egilsstaðir puis Seysisfjordur (port de départ)

C'est plus simple de prononcer Egilstadir même si c'est approximatif. En fait le "ð" se prononce comme le "th" anglais de l'article "the".

Cette ville est au nord du lac Lagarfljót. Autre lac après celui de Myvatn  mais plus petit que ce dernier. La petite ville d'Egilsstaðir n'a rien de particulier sinon que la région est agréable. C'est la plus grande ville du nord-est avec 2500 habitants, je crois, où comme toujours il y a une piscine avec bains chauds et à remous, sauna... J'y passe beaucoup de temps. C'est toujours en plein air et chauffé par géothermie. Manque de pot, c'est fermé aujourd'hui et je me rabats sur un hôtel qui dispose d'un sauna.

A 30 km vers le sud, le long du lac, se situe une des rares forêts islandaises où j'ai fait une jolie petite rando de deux heures. C'aurait pu être dans le Jura tant la montagne y est douce, il faisait de plus un temps magnifique et j'ai pu me balader en tee-shirt. C'était une première en 3 semaines...

C'est une forêt issue du reboisement systématique mené en Islande depuis les années 1950. L'île avait perdu ses arbres suite à la colonisation depuis le moyen-âge. Utilisé comme bois de chauffage et de construction, les arbres avaient presque disparus du fait des activités humaines mais paraît-il aussi du fait des cataclysmes naturels tels que les éruptions volcaniques, ce qui n'est guère surprenant quand on voit les étendues volcaniques où quasiment plus rien ne pousse.

La forêt d'Hallormstradur où je suis allé hier est constituée de conifères dont de magnifiques pins Douglas, beaucoup de bouleaux généralement pas très grands et j'ai vu aussi quelques peupliers d'Italie. Quelques clairières montrent une végétation foisonnante et les odeurs de campagne sont délicieuses.

Sur les photos, on voit des chevaux dans un pré au bord du lac. Il y en a énormément en Islande, des élevages pour la monte et pour les concours. C'est une espèce robuste de petite chevaux trapus et généralement élégants.

 

 

 

 

Une anecdote à propos des chevaux auxquels j'ai donné les deux dernières carottes qui me restaient. Comme je me penchais trop près de la clôture électrique pour les leur tendre, nous avons tous les trois  été électrocutés, moi directement par le fil, eux via les carottes. Les pauvres chevaux ont été terrifiés. Il est vrai que la tension électrique sans être dangereuse est dissuasive. Ils sont quand même revenus quelques minutes après pour manger les carottes. Happy end....

Le terminal des ferries se situe à 35 km à l'est à Seyðisfjordur dans un fjord. J'y partirai cet après-midi.

Voilà. Il est 17h, j'y suis. Le temps magnifique et la route de 30km depuis Egilsstadir que je faisais pour la quatrième fois (avec Alexis il y a 5 ans AR, et à l'arrivée début aout avec Monique) était ensoleillée. Les fois précédentes c'était forte pluie ou brouillard et je n'avais pas pu voir le col magnifique par où l'on passe.

Le voici sous le soleil

 

Puis arrivée à Seysisfjordur

On voir le ferry au fond

 

Le petit village est disposé autour d'un lac.

La jolie petite église de Seysisfjordur et la chaussée de la rue quadrillée de couleurs comme c'est le cas dans de nombreuses villes ou villages islandais.

 

Je me demande toujours comment tout ça va rentrer dans le ferry mais ça rentre toujours.

 




Commentaires


01/09/2021 13:45
Meriem

J’ai suivi avec plaisir tout ce magnifique voyage. Très bon retour en France avec le grand plaisir de retrouver Monique que j’embrasse en lui souhaitant une bonne convalescence. A bientôt, bises

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