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Stanislas Engrand

Articles dans la catégorie : Journal

29 May 2025

Voyage à Athènes, Chios, Rhodes III

De nouveau nous sommes passés par Athènes. De nouveau un ATR 42 pour un vol de 40 minutes puis correspondance de 2 heures avant de prendre cette fois un Airbus pour Rhodes. C'est une île qui est approximativement orientée nord/sud dans sa longueur. Elle n'est pas très large si bien qu'on peut facilement aller sur les côtes est ou ouest selon le vent. Beaucoup d'eau et de forêts la rendent très verte . La végétation est riche et, contrairement à de nombreuses autres îles grecques, l'olivier n'est pas dominant. On trouve de jolis villages de petite montagne.

Néanmoins l’île n'est pas à mon goût très intéressante en comparaison de celles que je connais. Seule la vieille ville de Rhodes vaut vraiment le voyage mais elle est malheureusement bondée de touristes. C'est une ville médiévale qui a été donnée par les gênois aux chevaliers de Saint-Jean (dits Hospitaliers), ordre militaro-religieux chassé de Jérusalem, en 1302.

Cet ordre a fondé une superpuissance pour l'époque, aux confins du moyen orient et de l'Europe. Héritiers des croisades, ces moines-soldats qui n'étaient pas des enfants de chœur ont créé cette ville magnifique qui a renforcé leur pouvoir maritime en Méditerranée. La ville extrêmement bien fortifiée n'a jamais été détruite malgré les assaut des Ottomans sans succès qui ont abouti au long siège de ces derniers, gouvernés par Soliman "le Magnifique", qui a finalement obligé les Chevaliers survirants à s'exiler à Malte. Les Hospitaliers provenaient de la plupart des pays européens et chaque nationalité avait sa "maison", en fait un palais, tout au long d'une même rue descendante au haut de laquelle se situait le palais du Grand Maître. C'est aujourd'hui un musée un peu hétéroclite dont la plupart des meubles, tableaux, sculptures, objets divers, certains magnifiques, proviennent d'Italie. Mussolini lors de l'occupation italienne de Rhodes voulait en faire un palais à sa disposition.

C'est quand vient la nuit que la vieille ville de Rhodes se révèle envoûtante en nous donnant une représentation de ce qu'elle pouvait être à l'époque médiévale même si elle a profondément évolué au cours des siècles. Les pavés, les murs de pierre, les réverbères aux lampes jaunes de faible intensité donnent l'impression que des flambeaux éclairent les passants. Les jeux d'ombre contribuent à l'impression de lieu moyenâgeux.

 

 

Tout au sud il y a une presqu’île rattachée à l'île par un isthme de sable d'une centaine de mètres de large. C'est un lieu magnifique et souvent très venteux où se forment des ballets multicolores les planchistes et kit-surfers pour le bonheur des spectateurs.

 

 

 

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16 May 2025

Voyage à Athènes, Chios, Rhodes II

Chios est une île très verte, très différente de la Crète et d'autres îles des Cyclades. Le mastic, les oranges et les mandarines ont fait sa richesse et encore aujourd'hui ses agrumes sont exportés dans de nombreux pays. Le mastic est cultivé dans le sud de l'île qui concentre des conditions optimales pour sa culture, eau, sol, soleil et évidement savoir-faire. Bien que le lentisque pistachier soit répandu dans la Méditerranée, pour obtenir les précieuses, larmes de mastic, il n'y a qu'à Chios que les conditions soient réunies. Aussi étonnant que ça puisse paraître, c'est attesté par les nombreuses études sur le sujet. Le lentisque est un petit arbre de maquis qui atteint à maturité entre 2 et 3 mètres et qui peut vivre une centaine d'années. Comme on le voit sur la photo de titre, c'est un arbre trappu, robuste, tordu comme un cep de vigne géant.

Les villages du mastic étaient clos dans des remparts protecteurs, ils sont dans le sud de l'île. Il y avait trois villages principaux autour desquels s'étendaient les cultures, Pyrghi, Olymbi et Mesta.  Les maisons adossée à la muraille n'avaient pas de fenêtre vers l'extérieur. Toutes étaient collées les unes aux autres et desservies par d'étroites ruelles. Au milieu du village, une tour permettait de surveiller les alentours. Avec le temps, les villages se sont ouverts et des fenêtres ont été percées dans les remparts mais on retrouve leurs caractéristiques anciennes. A Pyrghi, les façades sont recouvertes d'un parement appelé le xysta (grattage) unique en Grèce. C'est une technique qui consiste à passer une première couche d'enduit coloré sur la façade, puis après séchage, une deuxième dont on gratte certaines parties pour faire apparaître l'enduit du dessous. Il y a des motifs géométriques variés qu'on retrouve des maisons en maisons, d'autres sont des animaux ou des fleurs.

 

 

Mesta a conservé son mur d'enceinte et ne possède que quatre entrées. Les ruelles forment un labyrinthe dont aucune des rues n'est droite et comme ll se doit nous avons eu du mal à retrouver une sortie. Olymbi n'a pas autant de charme que les deux autres villages mais possède encore en partie son enceinte. Au dessus du village, sur une petite montagne, se dressent encore les ruines d'une forteresse vénitienne d'un intérêt mineur mais offrant une vue magnifique  sur la région et jusqu'à la mer. Dans ce village existe une créativité étonnante dont la boite à livres ci-dessous en photo, qui se trouve à l'entrée d'un supermarché d'Olymbi

et le fauteuil de shampouinage du coiffeur qui vous shampouine la chevelure dans la rue.

 

 

La ville de Chios est très décevante d'un point de vue architectural. En revanche elle possède une bibliothèque exceptionnelle, bibliothèque Koraes du nom de son fondateur, considérée comme une des plus intéressantes de Grèce par la richesse de son fonds et sa beauté.

Ci-dessus, le hall d'entrée de la bibliothèque. Ci-dessous, la salle de lecture.

 

Je cite ci-après un extrait du site Internet de la bibliothèque Koraes :

La bibliothèque Koraes est la principale bibliothèque publique de l’île de Chios et constitue une institution emblématique. Elle figure parmi les bibliothèques les plus anciennes et les plus grandes du pays. Son histoire date de 1792. Au départ, elle n’était qu’une annexe de la Grande école de Chios. La première collection de la bibliothèque consistait en de livres qui appartenaient à Adamantios Koraes ainsi qu’à d’autres intellectuels de la diaspora grecque. À l’époque du massacre de Chios en 1822 [par les ottomans], la bibliothèque fut entièrement détruite. En 1833, Adamantios Koraes mourut ; son testament stipula qu’une bonne partie de ses livres et de ses manuscrits soient envoyés à Chios.

En 1881, l’île fut secouée par un grand tremblement de terre qui a presque tout détruit. C’est alors que la décision fut prise d’abriter la bibliothèque dans son bâtiment actuel. En 1948, Ph. Argentis a financé la construction du deuxième étage de la bibliothèque. Entre 1975 et 1978, des travaux de construction, de rénovation et de modernisation ont eu lieu afin de créer un espace pour loger la collection de Ph. Argentis. Au fil des ans, d’éminents hommes de lettres ont fait don de livres, manuscrits, revues, journaux, tableaux, monnaies et autres objets de grande valeur, qui ont considérablement enrichi la collection.

Né en 1748, Koraes a étudié la médecine à Montpellier en France avant de déménager à Paris en 1788. Koraes n’a jamais pratiqué le métier de médecin ; il avait un penchant naturel pour les lettres et c’est grâce à son talent qu’il est devenu brillant philologue et un des inspirateurs intellectuels de la Révolution grecque contre le joug ottoman. Son amour pour sa patrie occupée et pour Chios, son île préférée, fut très grand.

* * *

Le Kambos est le nom du lieu où était notre hôtel, vaste zone au sud de la ville, dans laquelle sont de nombreuses exploitations, oliveraies et orangeraies (comprenant aussi bien des oranges que des citrons et surtout des mandarines qui s'exportent dans toute l'Europe).

Tout le Kambos est quadrillé, par les exploitations abritées derrière de hauts murs (destinés depuis le XVIII°, à protéger les agrumes du vent), entre lesquels des rues étroites sillonnent. Impression du fait de leur étroitesse et de la hauteur des murs (de 2,5 à 3 mètres) d'être enfermé dans un labyrinthe ponctué de temps à autres par l'entrée d'une exploitation.

La photo ci-dessous montre les belles couleurs des pierres et celle des portes à peu-près toutes de même de ce rouge caractéristique.

Notre petit hôtel était dans l'enceinte d'une exploitation de taille modeste, reprise par une Québecoise et un Gréco-canadien tous deux à la retraite qui ont choisi ce mode de vie partagée entre leur hôtel de 5 chambres totalement géré par eux-mêmes et l'exploitation. Tous les matins nous avions droit à un jus de mandarines délicieux. 

On voit sur la photo la pompe du puits, qu'on retrouve dans toutes les exploitations du Kambos ainsi que le bassin de stockage, conservés en très bon état.

 

 

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12 May 2025

Voyage à Athènes, Chios, Rhodes I

Cette année, contrairement à l'année dernière, le mois de mai n'est pas très clément en Crète. La mer est encore fraîche et le vent tout autant. Nous avons eu de la grisaille jusqu'à notre départ le 10 mai où nous avons repris nos valises pour faire de nouveau un voyage. Cette fois-ci dans les Cyclades et le Dodécanèse, à Chios et Rhodes. Depuis longtemps nous voulions découvrir des îles que nous ne connaissions pas, notamment Chios, île des lentisques pistachiers qui donnent le Mastic, résine utilisée depuis l'antiquité pour ses effets antimicrobiens gastriques et buccaux et son blanchiment des dents. Elle sert aussi en cosmétique et en confiserie du fait de son goût parfumé. Après la deuxième guerre mondiale et l'essor du chewing-gum américain, une coopérative grecque a été créée pour produire sa propre gomme à mâcher parfumée au mastic.

Rhodes, j'y avais séjourné en 2018 au calme quand je terminais un roman Les hasards objectifs (que je diffuse en Pdf sur demande). A cette occasion, j'avais aussi ébauché une nouvelle, Sauvé par les livres qui a pour cadre cette île, et que je n'ai terminée qu'en 2021.

Monique ne connaissait pas Rhodes. Le fait qu'elle soit desservie par ferry depuis Sitia nous a fait choisir cette destination. Initialement, nous devions donc nous y rendre depuis Sitia en passant par l'île de Karpathos, à mi-chemin sur le trajet. Puis de Rhodes nous pensions nous rendre à Chios en ferry en passant pas Samos. Manque de chance, il n'y a pas de combinaison de ferries pour aller de Rhodes à Chios sans de multiples détours. Nous avons donc pensé qu'en avion ça marcherait mais de nouveau, manque de chance. De Sitia à Rhodes ça marche, mais depuis Rhodes, pour aller à Chios, il faut passer par Athènes.

Nous avons finalement tout revu. Ce qui a donné le trajet suivant : Sitia > Athèes > Chios > Athènes > Rhodes > Sitia, en considérant que passer par Athènes nous donnerait l'opportunité de découvertes nouvelles. Nous avions notamment raté le musée Fassianos en avril. Il était fermé le jour où nous souhaitions nous y rendre. Donc la contrainte de transport s'est transformée en opportunité retourner à Athènes où nous avons nos "habitudes" et de visiter ce musée. Ce fut aussi l'occasion de faire une longue promenade sur la colline des muses. Le 10 au soir nous sommes donc arrivés dans la capitale grecque et le dimanche nous étions devant la porte du musée Alekos Fassianos dès l'ouverture. Je joins quelques photos de tableaux. Nous avions connu ce peintre il y a 3 ans à Sitia. Une reproduction d'un de ses tableaux était affichée dans le bureau d'une courtière en assurance qui assure notre appartement. Et nous avions vu en septembre 2022 une expo à la galerie Élysées Saint-honoré, rue d'Aguesseau à Paris : Yves Navarre rencontre Alekos Fassianos. Le peintre et l'écrivain étaient de grands amis.

 

 

 

L'après midi nous avons fait une longue promenade sur la colline des Muses, où se tenait dans l'antiquité l'ecclésia,  l'assemblée des citoyens. Elle permet de survoler à 360° Athènes et la côte au sud et surtout  une vue merveilleuse sur le Parthénon sur sa façade ouest, celle de son entrée.

Lundi 12 départ pour Chios, vol de 45 minutes en ATR 42, avion à hélices très utilisé dans le trafic aérien des Cyclades, comme celui dont nous avons l'habitude entre Sitia et Athènes.

 

 

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22 Apr 2025

La Macédoine

Veria est ville assez importante en Macédoine et se situe à un carrefour géographique. Elle n'est pas très intéressante sauf les vieux quartiers chrétiens et juifs et un petit musée byzantin. Le vrai intérêt est à 10km de là, à Vergina. C'est un lieu exceptionnel au même titre que nombre des grands lieux historiques de Grèce. Le royaume de Macédoine, en rivalité avec les cités grecques d'Athènes, Sparte, Thèbes, Mycènes, etc., y avait établi pendant longtemps sa capitale à l'époque classique (500/400 avant J.C, avant de se transporter à Pella plus au nord-est à une quarantaine de kilomètres de l'actuelle Thessalonique. Néanmoins c'est à Vergina que les rois de Macédoine firent construire leurs sépultures d'une extrême richesse. Philippe II de Macédoine le plus connu de ces rois était le père d'Alexandre dit "le grand". Philippe II soumit les autres cités grecques vers 360 avant J.C. Son fils Alexandre lui succéda et fut quant à lui ce grand conquérant qui hellénisa ceux que les Grecs appelaient des barbares (tout ceux qui n'étaient pas Grecs), de l'Asie mineure jusqu'à l'Inde et de l'est du bassin méditerranéen jusqu'à L'Égypte, fondant des cités portant son nom (une trentaine). Sauf erreur de ma part seule l'Alexandrie égyptienne a conservé son nom. Alexandre, était une sorte de surdoué, grand meneur d'hommes, génial élève du génial Aristote qui fut son précepteur durant 3 ans. Nous avons pu découvrir durant notre voyage  ce personnage que nous ne connaissions qu'à peine : attachant et monstrueux, visionnaire qui contrairement aux autres Grecs considérait que les barbares avaient des cultures et des coutumes qu'il fallait respecter tout en les hellénisant. Autre face de la médaille : il fut un de ces monstres que l'histoire humaine a créé et continue de créer, les Attila, Alexandre, César, Napoléon, Hitler et autres Poutine ou Trump.

Les tombeaux ont été découverts sous un tumulus très étendu. Non loin de là, d'autres tumulus beaucoup moins importants recouvraient des tombeaux de familles aristocratiques mais furent pillés. Celui-là ne le fut pas car il nécessitait de grands moyens d'excavation. Ce n'est qu'en 1977 que les tombes ont pu être mises à jour. Les tombes au nombre de 4 (celle de Philippe II, de sa femme, du fils d'Alexandre le grand et une autre personne de la famille royale non-identifiée) sont des temples de deux salles (antichambres et salle mortuaires) d'environ 20m² pour Philippe II avec des colonnes en façade et de belles scènes peintes, notamment de chasse dans des décors de montagne. Ils contenaient des trésors incroyables notamment un larnax (coffret recueillant les cendres et restes d'os des corps incinérés) en or d'une valeur inestimable, des bijoux en or, de la vaisselle d'argent et de nombreuses armes et équipements de guerre, casques, cnémides (jambières) ornées, finement ciselées. D'autres tombeaux de ce type ont existé en Macédoine et on en trouve ailleurs. Nous avons pu en visiter deux autres qu'on nous a ouvert tout spécialement car ils sont beaucoup moins "touristiques" et qu'il n'y avait aucun touriste quand nous y sommes passés, contrairement à Vergina. Le tumulus originel a été reconstruit sous forme de dôme végétalisé et offre une place considérabe au musée qui a été créé autour des tombeaux.

De Veria nous avons fait deux excursions intéressantes : d'abord la ville d'Edessa qui est construite sur une plaine en haut d'un massif rocheux dont une partie est en bordure de falaise d'où des chutes d'eau provenant des rivières qui sillonnent Edessa, sont impressionnantes. Ensuite nous sommes montés dans la montagne pour aller de nouveau nous baigner dans des retenues d'eau de sources chaudes.

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24 Apr 2025

Thessalonique

Thessalonique est une ville du nord-est de la Grèce, merveilleusement bien située au fond du golf

thermaïque, regardant au sud-ouest le mont Olympe (cf.photo de titre). On y ressent l'influence maritime dans le climat, dans l’ouverture vers la mer Égée et dans son port. Nombre de courants ethniques et culturels ont forgé cette ville proche de la Turquie, de la Bulgarie et des Balkans en général.

Thessalonique a été détruite à plusieurs reprises : incendie en 1917 qui a ravagé près de moitié de la ville, deuxième guerre mondiale, guerre civile qui l'a suivie, important séisme en1978 (magnitude 6,5). Pourtant c'est une ville dynamique. Ce fut longtemps une ville cosmopolite mélangeant de nombreuses influences. Jusqu'en 1943 existait une importante communauté juive (50.000 personnes exterminées par les nazis).

C'est une ville construite en bordure de mer et accrochée à une colline. La ville haute où subsistent nombre de maisons anciennes, a été épargnée par le grand incendie de 1917.  Le quartier haut, autour de la forteresse et des anciens remparts permet cette vue époustouflante sur le mont Olympe. C'est pour le reste une ville aujourd'hui très bétonnée qui recèle néanmoins de nombreux attraits, certaines parties épargnées de la ville avec d'anciens immeubles, de magnifiques églises byzantines qui soit ont été épargnées par le feu, soit reconstruites. On peut ainsi se promener au milieu d'immeubles récents et rencontrer une église byzantine comme ci-dessous, cette église dédiée à la Vierge Marie. Comme toutes les églises orthodoxes, les murs et les dômes sont couverts de fresques et pour les plus anciennes de mosaïques (cf. ci-dessous une des mosaïques de coupole de Sainte Sophie, une des plus anciennes églises de la ville. Sur la troisième photo, celle de Saint Dimitri, qui fait partie de celles qui ont dû être en partie être reconstruites après l'incendie.

 

Nous n'avons pu visiter tout ce qui nous intéressait car nous y étions le week-end de Pâques. C'est la plus importante fête religieuse en Grèce et tout était fermé (y compris des églises) le dimanche et le lundi. Le samedi nous avons pu néanmoins jeter un coup d’œil à deux d'entre elles pendant l'office religieux, visiter un musée d'art moderne (pas vraiment à notre goût) et malheureusement pas le musée juif. En revanche, le dimanche nous avons longuement marché dans la ville haute, pleine de petites rues, d'escaliers et de vieilles maisons pittoresques dont certaines ont été magnifiquement restaurées. On ne se lasse pas de la vue, là-haut sur la mer et le mont Olympe.

 

Une agréable surprise fut de découvrir un cinéma qui fait assez rétro qui nous a fait replonger dans les années 50 de France.

Bel immeuble, grande salle presque circulaire, rideau etc., un mélange de cinéma et de salle de patronage. 

Le cinéma était fermé le samedi mais ouvert le dimanche de Pâques. Nous y sommes donc allés le dimanche voir En fanfare (l'orchestre de mon frère en version grecque) qui passait et nous sommes retournés le voir le lundi encore tant ce lieu nous plaisait. Le film est suffisamment sympathique pour le voir au final, 3 fois.

 

L'une des activités favorite des habitants est la promenade maritime, tout le long de la baie qui fait plusieurs kilomètres. Les gens marchent tranquillement, en famille le week-end et c'est alors bondé. Impossible de faire autrement que se mettre au tempo du flot qui déambule lentement. Au bout de la promenade, la célèbre sculpture des parapluies du sculpteur Giorgos Zongolopoulos.

Ce voyage a été l'occasion pour nous de relire Le fil des Souvenirs, un livre de Victoria Hislop (auteur du best-seller L'île des Oubliés) roman sur fond historique depuis 1917 sur 3 générations jusqu'à nos jours, excellente manière de s'imprégner de cette ville, de son histoire et de sa culture.

De Thessalonique, retour direct à Athènes où nous avions de nouveau rendez-vous avec l'opéra. Cette fois, ce n'était plus Puccini mais Donizetti avec Lucia de Lammermoor

 




Commentaires


08/05/2025 18:10
Meriem

Très beau voyage et fort intéressant pour nous faire découvrir et apprendre beaucoup sur l'histoire ancienne de la Grèce. Bonne continuation et merci de nous faire profiter de votre voyage. Je vous embrasse.

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